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Chemin de fer des mines
Création de la Compagnie des Mines d’Anzin :
Le Vicomte Désandrouin fonda une société avec son ami Pierre Taffin, audiencier à la chancellerie du parlement de Flandres, Richard et Désaubois La société prit le nom de Désaubois. Le directeur de cette société est Jacques Mathieu qui dirigeait déjà des Mines sur Charleroi.
Les travaux commencent à Fresnes le 1er juillet 1716, la concession est accordée le 8 mai 1717.
Six fosses sont ouvertes sans succès à cause des venues d’eau. La septième Jeanne Colard est la bonne le 3 février 1720. Une seconde fosse est ouverte grâce à une subvention royale. La veille de Noël 1720, le cuvelage se rompt, les travaux sont abandonnés faute d’avoir pu épuiser les eaux. La société est dissoute
Le Vicomte constitue une nouvelle société avec son fidèle Taffin.
En 1723, les travaux reprennent, une belle veine est trouvée mais le charbon de Fresnes est de mauvaise qualité.
De 1724 à 1732, neuf fosses sont foncées en vain. Taffin et Désandrouin sont au bord de la banqueroute. La femme de Taffin meurt de chagrin en 1729. La fosse du pavé est foncée à Anzin et le 24 juin 1734 à 72.97m, ils trouvent enfin une belle veine de houille grasse.
En 1735, les deux amis préparent l’extraction. Mais d’autres sociétés revendiquent l’exploitation sur Anzin notamment le duc de Croÿ et le marquis de Cernay. Un accord est conclu et le 19 novembre 1757, la compagnie des Mines d’Anzin est créée.
Desandrouin y occupera une place primordiale. Il garde aussi l’exploitation en Belgique et l’exploitation des verreries familiales.
En 1739, il devient le vicomte Desandrouin. Il meurt en 1761.
Entre 1716 et 1912, 25 fosses ont vu le jour sur cette concession.
En 1832, la Compagnie de Vicoigne concurrente de celle d’Anzin et située au Nord du Valenciennois, exploite 4 sièges dans le hameau de Raismes.
Les réseaux de transports :
A partir de 1835, circulent les premiers trains de charbon entre St Vaast-la-Haut et Denain, c’est le début de la future ligne Somain-Péruwelz achevée en 1874.
Cette épine dorsale dans un premier temps, connectera les fosses au rivage de Denain situé le long de l’Escaut. L’expédition des charbons d’Anzin sur sa partie septentrionale se fait par l’intermédiaire des Chemins de fer du Nord au niveau de Beuvrages et Bruay-sur-l’Escaut sur la ligne Douai/Lille Valenciennes ouverte en 1846.
La ligne, d’une quarantaine de kilomètres, dessert d’importants centres miniers de la région de Valenciennes. Son exploitation était assurée par la Compagnie des mines
Chemin de fer des mines
Création de la Compagnie des Mines d’Anzin :
Le Vicomte Désandrouin fonda une société avec son ami Pierre Taffin, audiencier à la chancellerie du parlement de Flandres, Richard et Désaubois La société prit le nom de Désaubois. Le directeur de cette société est Jacques Mathieu qui dirigeait déjà des Mines sur Charleroi.
Les travaux commencent à Fresnes le 1er juillet 1716, la concession est accordée le 8 mai 1717.
Six fosses sont ouvertes sans succès à cause des venues d’eau. La septième Jeanne Colard est la bonne le 3 février 1720. Une seconde fosse est ouverte grâce à une subvention royale. La veille de Noël 1720, le cuvelage se rompt, les travaux sont abandonnés faute d’avoir pu épuiser les eaux. La société est dissoute
Le Vicomte constitue une nouvelle société avec son fidèle Taffin.
En 1723, les travaux reprennent, une belle veine est trouvée mais le charbon de Fresnes est de mauvaise qualité.
De 1724 à 1732, neuf fosses sont foncées en vain. Taffin et Désandrouin sont au bord de la banqueroute. La femme de Taffin meurt de chagrin en 1729. La fosse du pavé est foncée à Anzin et le 24 juin 1734 à 72.97m, ils trouvent enfin une belle veine de houille grasse.
En 1735, les deux amis préparent l’extraction. Mais d’autres sociétés revendiquent l’exploitation sur Anzin notamment le duc de Croÿ et le marquis de Cernay. Un accord est conclu et le 19 novembre 1757, la compagnie des Mines d’Anzin est créée.
Desandrouin y occupera une place primordiale. Il garde aussi l’exploitation en Belgique et l’exploitation des verreries familiales.
En 1739, il devient le vicomte Desandrouin. Il meurt en 1761.
Entre 1716 et 1912, 25 fosses ont vu le jour sur cette concession.
En 1832, la Compagnie de Vicoigne concurrente de celle d’Anzin et située au Nord du Valenciennois, exploite 4 sièges dans le hameau de Raismes.
Les réseaux de transports :
A partir de 1835, circulent les premiers trains de charbon entre St Vaast-la-Haut et Denain, c’est le début de la future ligne Somain-Péruwelz achevée en 1874.
Cette épine dorsale dans un premier temps, connectera les fosses au rivage de Denain situé le long de l’Escaut. L’expédition des charbons d’Anzin sur sa partie septentrionale se fait par l’intermédiaire des Chemins de fer du Nord au niveau de Beuvrages et Bruay-sur-l’Escaut sur la ligne Douai/Lille Valenciennes ouverte en 1846.
La ligne, d’une quarantaine de kilomètres, dessert d’importants centres miniers de la région de Valenciennes. Son exploitation était assurée par la Compagnie des mines
- Fondateur
Vicomte de Désandrouin
Il est le fils de Gédéon Desandrouin, maître verrier dans le centre de la France et officier de Louis XIV et d’une fille de Jean de Condé, maître verrier à Charleroi. - Carte 1905
Concessions & chemins de fer
Les sites miniers de Raismes, Escaupont et Bruay sont concernés par la concession de Raismes d’une superficie de 4 819 hectares. - La Ligne de chemin de fer
Somain, terminus de la ligne
La ligne Somain-Anzin-Péruwelz atteint Somain à l’été 1848. C’est ici que s’effectue la connexion avec la Compagnie du Nord et la possibilité d’expédier la production de charbon par voie ferrée. Rappelons que l’expédition par voie fluviale se fait aux “rivages” de la “gare d’eau” de Denain. - Carte des gares
Les gares desservies
La ligne, d’une quarantaine de kilomètres, desservait d’importants centres miniers de la région de Valenciennes. Les trains de voyageurs desservaient les gares de :
Somain-Abscon-Escaudain, Denain-Hérin-Saint-Waast, Anzin-Bruay-Thiers, Escaupont-Fresnes-Condé, Vieux-Condé-Péruwelz. - Locomotive série D
Photo collection de Jean-Marie Minot
Ces locomotives sont nées prussiennes, produites de 1909 à 1922, à près de 680 exemplaires. Elles sont destinées aux manœuvres, voire la traction de courtes rames marchandises. Après l’Armistice de 1918, elles essaiment en Europe et 19 unités sont intégrées à la Compagnie du Nord qui en cèdera trois à la Société des Mines d’Anzin en 1935. En 1938, la SNCF les désigne 040-TC pour la Région Est et 040-TF pour la Région Nord (radiées à la fin des années 1950). - Vers 1970
Passage à niveau
Vu du passage à niveau vers la maison de la presse (Rue Jean Jaurès - Quartier de Thiers).
