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Fontaine Sainte-Pharaïlde
Selon la légende, Sainte-Pharaïlde a fait jaillir cette source en frappant le sol de son fuseau, pour permettre aux ouvriers agricoles qui travaillaient sur ses champs de se désaltérer.
Depuis sa sortie miraculeuse de terre, cette source, aménagée en puits au cours des siècles qui ont suivi, était utilisée par toutes les personnes de Bruay-sur-l’Escaut. Des plans de la fin du XVIIIe siècle montrent son emplacement. Elle est tarit au milieu du XXe siècle à cause de l’exploitation minière très gourmande en eau, et fermée par une dalle de béton par la commune puis recouverte pour la sécurité des personnes.
La redécouverte de la Fontaine
L’emplacement du puits fut redécouvert en 1990, lors du 1250ème anniversaire de la mort de Sainte Pharaïlde, à l’initiative de l’abbé de l’époque, Georges Martin, qui a demandé le concours d’un sourcier. Une dalle verticale en marbre et un ouvrage de maçonnerie représentant un puits ont été placé à l’endroit de la source. Ce sont les personnes âgées qui ont dit : «Nous allions à cette fontaine autrefois avec nos parents : c’était au 199 rue Ledru Rollin». Cette fontaine figurait bien sur les plans les plus anciens de la commune mais risquait de disparaître de la mémoire des Bruaysiens.
Le 24 août 1990, un repérage des lieux est demandé à la mairie.
En février 1991, Le comité de la Paroisse Sainte-Pharaïlde écrit dans le journal municipal «Mairie Dialogue» l’eau, c’est la vie… L’eau est indispensable à l’homme, pour sa vie naturelle mais aussi pour sa vie spirituelle. «Le 12 Novembre dernier, nous avons pu nous soigner avec l’eau de Pharaïlde apparue en abondance par sa fontaine (25 cm à la fin Novembre).»
Pharaïlde se manifeste à nouveau à nous, aujourd’hui, à même le sol, par cette fontaine qui porte son nom depuis des siècles.
Inauguration du monument (stèle et margelle) le 31 mai 1991
Extrait du journal municipal Mairie dialogue de mai 1991 :
Le mémorial est érigé par la municipalité. La stèle, gravée à l’effigie de Pharaïlde, est à la charge de la paroisse qui ouvre alors une souscription. Une cérémonie simple, joyeuse, familiale même, autour du souvenir d’une sainte femme qui consacra son temps, ses forces et son argent à Dieu et à la population de Bruay dont elle était la châtelaine.
Monsieur le Curé remercie d’abord Pharaïlde. Sans elle, morte il y a 1250 ans, ce rassemblement n’aurait pas eu lieu. Jacques Marissiaux, maire de la ville, dévoile la stèle et remercie à son tour tous les acteurs municipaux ainsi que la société Mériaux pour l’exécution de la stèle. Il insiste sur son caractère religieux et sur le souvenir de la Sainte.
“Aujourd’hui, le 31 mai 1991, Bruay a retrouvé sa fontaine. Certes, ce n’est pas la fontaine de jouvence qui donne l’éternelle jeunesse à ceux qui boivent de son eau. Ce n’est pas non plus la lucrative source thermale de Saint-Amand. C’est bien mieux !“
Qu ‘on imagine que durant des siècles nos aïeux sont venus y épancher leur soif ; laver leur misère et se purifier l’âme. On se met à attraper le vertige quand on imagine les générations de Bruaysiens qui se sont mis à chercher le reflet de leur visage dans l’eau. On ne peut qu’avoir un frisson d’émotion si l’on sait que sous nos pieds… un crucifix veille dans l’obscurité sur nos âmes… au fil de l’eau. Faut-il croire ou ne pas y croire ? Les hommes, nous le savons, ont besoin de croire, et de se raccrocher à tout espoir. Plus tard, nos descendants voudront savoir qui étaient ces hommes qui furent à l’origine de cette renaissance. Qu ‘ils sachent qu’ils étaient cinq.
Le premier, l’abbé Martin, était attiré par les sommets et l’escalade, et le voilà dès son arrivée à Bruay passionné par les richesses historiques du sous sol de cette ville.
Le second, Jean-Pierre Dhesse, adjoint aux travaux, habitué de par sa fonction à évaluer le prix de l’eau, a dû à cette occasion en reconnaitre la dimension spirituelle.
Le troisième, il faut un sourcier pour cette recherche et c’est Monsieur Broutin qui remplit cette tâche avec tout le mystère souhaité.
Les deux derniers peuvent être considérés comme les artistes du cru. Il s’agit du marbrier Monsieur Mériaux et de Monsieur Delbassé qui mettent leur talent au service de la ville et contribuent par une carte philatélique à faire connaitre Sainte-Pharaïlde au delà des limites de la commune.
Fontaine Sainte-Pharaïlde
Selon la légende, Sainte-Pharaïlde a fait jaillir cette source en frappant le sol de son fuseau, pour permettre aux ouvriers agricoles qui travaillaient sur ses champs de se désaltérer.
Depuis sa sortie miraculeuse de terre, cette source, aménagée en puits au cours des siècles qui ont suivi, était utilisée par toutes les personnes de Bruay-sur-l’Escaut. Des plans de la fin du XVIIIe siècle montrent son emplacement. Elle est tarit au milieu du XXe siècle à cause de l’exploitation minière très gourmande en eau, et fermée par une dalle de béton par la commune puis recouverte pour la sécurité des personnes.
La redécouverte de la Fontaine
L’emplacement du puits fut redécouvert en 1990, lors du 1250ème anniversaire de la mort de Sainte Pharaïlde, à l’initiative de l’abbé de l’époque, Georges Martin, qui a demandé le concours d’un sourcier. Une dalle verticale en marbre et un ouvrage de maçonnerie représentant un puits ont été placé à l’endroit de la source. Ce sont les personnes âgées qui ont dit : «Nous allions à cette fontaine autrefois avec nos parents : c’était au 199 rue Ledru Rollin». Cette fontaine figurait bien sur les plans les plus anciens de la commune mais risquait de disparaître de la mémoire des Bruaysiens.
Le 24 août 1990, un repérage des lieux est demandé à la mairie.
En février 1991, Le comité de la Paroisse Sainte-Pharaïlde écrit dans le journal municipal «Mairie Dialogue» l’eau, c’est la vie… L’eau est indispensable à l’homme, pour sa vie naturelle mais aussi pour sa vie spirituelle. «Le 12 Novembre dernier, nous avons pu nous soigner avec l’eau de Pharaïlde apparue en abondance par sa fontaine (25 cm à la fin Novembre).»
Pharaïlde se manifeste à nouveau à nous, aujourd’hui, à même le sol, par cette fontaine qui porte son nom depuis des siècles.
Inauguration du monument (stèle et margelle) le 31 mai 1991
Extrait du journal municipal Mairie dialogue de mai 1991 :
Le mémorial est érigé par la municipalité. La stèle, gravée à l’effigie de Pharaïlde, est à la charge de la paroisse qui ouvre alors une souscription. Une cérémonie simple, joyeuse, familiale même, autour du souvenir d’une sainte femme qui consacra son temps, ses forces et son argent à Dieu et à la population de Bruay dont elle était la châtelaine.
Monsieur le Curé remercie d’abord Pharaïlde. Sans elle, morte il y a 1250 ans, ce rassemblement n’aurait pas eu lieu. Jacques Marissiaux, maire de la ville, dévoile la stèle et remercie à son tour tous les acteurs municipaux ainsi que la société Mériaux pour l’exécution de la stèle. Il insiste sur son caractère religieux et sur le souvenir de la Sainte.
“Aujourd’hui, le 31 mai 1991, Bruay a retrouvé sa fontaine. Certes, ce n’est pas la fontaine de jouvence qui donne l’éternelle jeunesse à ceux qui boivent de son eau. Ce n’est pas non plus la lucrative source thermale de Saint-Amand. C’est bien mieux !“
Qu ‘on imagine que durant des siècles nos aïeux sont venus y épancher leur soif ; laver leur misère et se purifier l’âme. On se met à attraper le vertige quand on imagine les générations de Bruaysiens qui se sont mis à chercher le reflet de leur visage dans l’eau. On ne peut qu’avoir un frisson d’émotion si l’on sait que sous nos pieds… un crucifix veille dans l’obscurité sur nos âmes… au fil de l’eau. Faut-il croire ou ne pas y croire ? Les hommes, nous le savons, ont besoin de croire, et de se raccrocher à tout espoir. Plus tard, nos descendants voudront savoir qui étaient ces hommes qui furent à l’origine de cette renaissance. Qu ‘ils sachent qu’ils étaient cinq.
Le premier, l’abbé Martin, était attiré par les sommets et l’escalade, et le voilà dès son arrivée à Bruay passionné par les richesses historiques du sous sol de cette ville.
Le second, Jean-Pierre Dhesse, adjoint aux travaux, habitué de par sa fonction à évaluer le prix de l’eau, a dû à cette occasion en reconnaitre la dimension spirituelle.
Le troisième, il faut un sourcier pour cette recherche et c’est Monsieur Broutin qui remplit cette tâche avec tout le mystère souhaité.
Les deux derniers peuvent être considérés comme les artistes du cru. Il s’agit du marbrier Monsieur Mériaux et de Monsieur Delbassé qui mettent leur talent au service de la ville et contribuent par une carte philatélique à faire connaitre Sainte-Pharaïlde au delà des limites de la commune.
- 1990
Retour à la source autour
de Sainte-Pharaïlde
L’abbé Georges Martin a convié les Bruaysiens à reprendre possession de la source en replaçant un crucifix dont les anciens avaient signalé l’existence. - 1991
Yves Broutin, Sourcier et Bruaysien
Il se met à la recherche de l'origine de la source Sainte-Pharaïlde avec ses baguettes.
À ses côtés, Jean-Pierre Douvrin, des services techniques de la ville et l'abbé Martin. - 1991
Pose d’un granit de 900 Kg
Monsieur Mériaux marbrier et son entreprise oeuvrent pour la mise en place de la stèle. Les services techniques de la ville participent également à la mise sur pied du granite. - 31 Mai 1991
Inauguration officielle
Plusieurs centaines de Bruaysiens et de Bruaysiennes de tous âges se sont rassemblés le vendredi 31 mai pour inaugurer la fontaine Sainte-Pharaïlde, rue Ledru-Rollin. L’abbé Martin clôture la cérémonie en arrosant la stèle avec l’eau issue de la fontaine. - 31 Mai 1991
Inauguration officielle
M.Jacques Marissiaux, maire de la ville a dévoilé la stèle et a prononcé son discours inaugural devant un public nombreux pour l'occasion. - Neuvaine
Sainte-Pharailde
On fête la neuvaine à Sainte-Pharaïlde, elle est invoquée pour les joies et les peines familiales. Elle protège également les animaux.
Dicton : De Sainte-Pharaïlde la chaleur c’est la colère et notre malheur. - 1991
L'eau de la fontaine
Elle a été analysée et déclarée «non potable» pour une consommation courante (ce qui n’est pas le cas). Celle-ci a été prélevée dans le puits qui venait d’être débarrassé de ses gravats après 40 ans. Les traces de goudron qui sont décelées viennent certainement des déchets lorsqu’on a refait la rue Ledru-Rollin. Il faut laisser l’eau se reposer. - 1991
Schéma du puits
L’eau est à 75 cm de hauteur. Elle peut encore monter puisque le puits comporte un trop plein. - 2025
Un nouveau design pour la fontaine
Dans le cadre de l'Escapade Bruaysienne, la municipalité a modernisé la fontaine Sainte-Pharaïlde avec un projet plus fin et aérien. Elle a fait appel à l'artiste Michel Karpowicz, ainsi qu'à la marbrerie Vincart.


