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USINES ROUSSEAU
Implanté dans la forêt de Raismes en 1939 par la Compagnie des mines d’Anzin et accessible seulement par la rue Pasteur, le lavoir Rousseau reçoit les charbons bruts provenant des mines environnantes. Ceux-ci doivent être traités avant d’être commercialisés : le «tout-venant» étant un mélange de charbon et de terre, les grosses pierres sont enlevées et envoyées au terril, les gros blocs de charbon sont concassés.
Le reste (c’est-à-dire des morceaux de moins de 15 cm) est dirigé vers le lavoir où on y sépare le charbon des schistes par différence de densité. À cet effet, on le plonge dans un liquide dont la densité se situe entre celle des schistes et celle du charbon. Le charbon, plus léger, flotte et on l’écrème. Les schistes, plus lourds, tombent au fond : ils sont enlevés et envoyés au terril.
A proximité du lavoir, une usine d’agglomération construite en 1941 et modernisée en 1967 produit cinq sortes de boulets dont le fameux anthracine 20, un boulet défumé. Tous ces boulets sont fabriqués à partir de charbons fins, broyés et séchés dans lesquels on incorpore un liant : le brai.
Les usines Rousseau, c’est aussi deux stations de chargement direct de camions, un atelier de mélange, et un parc de stockage d’une capacité de 300 00 tonnes.
Avec l’arrêt du dernier puits à la fosse Arenberg (Wallers), c’est au tour des usines Rousseau de cesser toute activité en 1989. Les installations sont alors démantelées, les gravats emportés et c’est 520 000 plants, principalement des chênes, des aulnes et des acacias qui sont mis en place pour reboiser cette friche de 170 ha.
La nature reprend progressivement sa place ! Sur le terril (600 m de long pour 200 m de large avec une hauteur d’environ 50 m), un couloir s’est tracé au milieu d’arbres bien avancés, un endroit fréquenté par les vététistes (Voir la vidéo ci-dessous).
USINES ROUSSEAU
Implanté dans la forêt de Raismes en 1939 par la Compagnie des mines d’Anzin et accessible seulement par la rue Pasteur, le lavoir Rousseau reçoit les charbons bruts provenant des mines environnantes. Ceux-ci doivent être traités avant d’être commercialisés : le «tout-venant» étant un mélange de charbon et de terre, les grosses pierres sont enlevées et envoyées au terril, les gros blocs de charbon sont concassés.
Le reste (c’est-à-dire des morceaux de moins de 15 cm) est dirigé vers le lavoir où on y sépare le charbon des schistes par différence de densité. À cet effet, on le plonge dans un liquide dont la densité se situe entre celle des schistes et celle du charbon. Le charbon, plus léger, flotte et on l’écrème. Les schistes, plus lourds, tombent au fond : ils sont enlevés et envoyés au terril.
A proximité du lavoir, une usine d’agglomération construite en 1941 et modernisée en 1967 produit cinq sortes de boulets dont le fameux anthracine 20, un boulet défumé. Tous ces boulets sont fabriqués à partir de charbons fins, broyés et séchés dans lesquels on incorpore un liant : le brai.
Les usines Rousseau, c’est aussi deux stations de chargement direct de camions, un atelier de mélange, et un parc de stockage d’une capacité de 300 00 tonnes.
Avec l’arrêt du dernier puits à la fosse Arenberg (Wallers), c’est au tour des usines Rousseau de cesser toute activité en 1989. Les installations sont alors démantelées, les gravats emportés et c’est 520 000 plants, principalement des chênes, des aulnes et des acacias qui sont mis en place pour reboiser cette friche de 170 ha.
La nature reprend progressivement sa place ! Sur le terril (600 m de long pour 200 m de large avec une hauteur d’environ 50 m), un couloir s’est tracé au milieu d’arbres bien avancés, un endroit fréquenté par les vététistes (Voir la vidéo ci-dessous).
- 1949
Le bassin de décantation
Après évacuation des eaux, reste une boue charbonneuse très compacte, inutilisable en l’état car contenant trop d’eau : C’est le schlamm ou le flou en langage local. Après avoir été séché, il est utilisé dans les centrales électriques. Ce combustible de médiocre qualité est aussi vendu à bas prix à des familles aux revenus modestes. - 1949
Les usines Rousseau se sont diversifiées
Elles constituent un vaste ensemble comprenant un lavoir, une usine à boulets, un atelier de défumage pour la fabrication de l’anthracine 20. C’est aussi un parc de stockage et deux stations de chargement de boulets aux camions qui empruntent, tous, le même itinéraire : la rue Pasteur. Les riverains de cette rue s’en souviennent… - 1995
La forêt reprend sa place
Avant que cette grande friche minière ne réintègre la forêt domaniale, il faut faire face à un important problème de pollution : avec l’usine à boulets, des hydrocarbures et des goudrons sont utilisés et sont mal stockés en profondeur. Une plantation de 520 000 arbres (19 essences différentes) sur une surface de 170 hectares pour que la forêt reprenne progressivement sa place. - Anthracine 20
Photo des fameux boulets anthracines des usines Rousseau
Des boulets sont visibles dans la vitrinne située à l'hôtel de ville dans la salle des mariages (Don de Jean-Pierre Dhesse à la ville).
sources NATECOM et destination terrils
