![]() |
![]() |
GARE THIERS – LA GRANGE
Le 24 octobre 1868, un décret impérial déclare d’utilité publique l’établissement du chemin de fer d’Anzin jusqu’à Péruwelz, à la frontière belge.
La ligne est opérationnelle en 1874. Le train dessert alors quinze gares : Somain, Abscon, Escaudain, Denain, Hérin, Anzin, Le Moulin, Bruay, Thiers, Escautpont, Fresnes, Condé, Vieux-Condé, Péruwelz.
Quand le train se trouve en gare d’Escautpont, depuis le quai de la gare de Fresnes, on peut entendre le sifflet strident de sa locomotive. Quelques minutes plus tard, c’est un convoi brinquebalant, soufflant, fumant, lâchant des escarbilles, grinçant de toutes les tôles noircies de la machine, qui s’immobilise le long du quai où de nombreux ouvriers, ouvrières, écoliers, lycéens ou simples voyageurs montent ou descendent des voitures, berlines surélevées et compartimentées, à la faible hauteur de plancher.
Bruay posséde deux gares au début du XXème siècle
Aujourd’hui, rien ne subsiste de ces installations ferroviaires entre Somain et Péruwelz. Sur le plan cadastral de 1911, la rue est dénommée « rue Particulière de la gare », puisqu’elle mène à la gare Thiers – La Grange du chemin de fer des mines. Cette rue est à l’époque, l’une des plus fréquentées du hameau. Elle est régulièrement empruntée par les mineurs qui se rendent à leur travail dans d’autres puits, au chantier des mines à Anzin ou encore dans leur famille. De nombreux jeunes prennent aussi le train pour se rendre dans les établissements scolaires de Valenciennes et d’Anzin. Le transport est gratuit ou à tarif réduit.
En 1946, après la nationalisation des houillères, la traction à vapeur est remplacée par le diesel. Les locomotives à vapeur causent de nombreux problèmes dans les lavoirs durant l’hiver.
Les voies de triage remplies d’eau sont souvent gelées, une main-d’œuvre nombreuse doit intervenir pour décoller les roues soudées aux rails et réparer les tuyauteries endommagées par le gel. Il arrive que des lavoirs doivent stopper leur activité parce qu’il n’est plus possible d’évacuer les wagons chargés. Les tracteurs diesel remplacent les locomotives classiques parce que le fuel est moins cher que le charbon et que ces tracteurs sont plus puissants et d’un entretien moins onéreux.
Les wagons munis de banquettes en bois peu confortables sont un lieu de convivialité qui disparait le 16 avril 1963, date où l’on supprime le service voyageur. Le service marchandises connait le même sort peu de temps auparavant.
Tous les rails sont enlevés et la voie devient une « coulée verte » très fréquentée par les promeneurs, les vététistes et les amateurs de footing. Cette voie porte aujourd’hui le nom “Voie verte des gueules noires”.
GARE THIERS – LA GRANGE
Le 24 octobre 1868, un décret impérial déclare d’utilité publique l’établissement du chemin de fer d’Anzin jusqu’à Péruwelz, à la frontière belge.
La ligne est opérationnelle en 1874. Le train dessert alors quinze gares : Somain, Abscon, Escaudain, Denain, Hérin, Anzin, Le Moulin, Bruay, Thiers, Escautpont, Fresnes, Condé, Vieux-Condé, Péruwelz.
Quand le train se trouve en gare d’Escautpont, depuis le quai de la gare de Fresnes, on peut entendre le sifflet strident de sa locomotive. Quelques minutes plus tard, c’est un convoi brinquebalant, soufflant, fumant, lâchant des escarbilles, grinçant de toutes les tôles noircies de la machine, qui s’immobilise le long du quai où de nombreux ouvriers, ouvrières, écoliers, lycéens ou simples voyageurs montent ou descendent des voitures, berlines surélevées et compartimentées, à la faible hauteur de plancher.
Bruay posséde deux gares au début du XXème siècle
Aujourd’hui, rien ne subsiste de ces installations ferroviaires entre Somain et Péruwelz. Sur le plan cadastral de 1911, la rue est dénommée « rue Particulière de la gare », puisqu’elle mène à la gare Thiers – La Grange du chemin de fer des mines. Cette rue est à l’époque, l’une des plus fréquentées du hameau. Elle est régulièrement empruntée par les mineurs qui se rendent à leur travail dans d’autres puits, au chantier des mines à Anzin ou encore dans leur famille. De nombreux jeunes prennent aussi le train pour se rendre dans les établissements scolaires de Valenciennes et d’Anzin. Le transport est gratuit ou à tarif réduit.
En 1946, après la nationalisation des houillères, la traction à vapeur est remplacée par le diesel. Les locomotives à vapeur causent de nombreux problèmes dans les lavoirs durant l’hiver.
Les voies de triage remplies d’eau sont souvent gelées, une main-d’œuvre nombreuse doit intervenir pour décoller les roues soudées aux rails et réparer les tuyauteries endommagées par le gel. Il arrive que des lavoirs doivent stopper leur activité parce qu’il n’est plus possible d’évacuer les wagons chargés. Les tracteurs diesel remplacent les locomotives classiques parce que le fuel est moins cher que le charbon et que ces tracteurs sont plus puissants et d’un entretien moins onéreux.
Les wagons munis de banquettes en bois peu confortables sont un lieu de convivialité qui disparait le 16 avril 1963, date où l’on supprime le service voyageur. Le service marchandises connait le même sort peu de temps auparavant.
Tous les rails sont enlevés et la voie devient une « coulée verte » très fréquentée par les promeneurs, les vététistes et les amateurs de footing. Cette voie porte aujourd’hui le nom “Voie verte des gueules noires”.
1981
Vue de la gare Thiers-La Grange- Passage à niveau
Rue de la gare de Bruay-sur-l’Escaut
Cliché de l’ancien passage à niveau de la gare de Bruay-sur-l’Escaut du train allant de somain à Péruwlez.
Sources Delcampe - Quai de la gare de Bruay
Quartier du Pont de Bruay
Construite en 1874, elle est fermée aux voyageurs en 1963.
Cliché pris vers 1905.
Source wikipédia - Vers 1950
Rare carte postale de la gare de Bruay
Elle fermera ses portes dans les années 80. - Passage à niveau
Quartier du Pinson (Rue Berthelot)
La gare est toute proche et on entend le sifflet strident des locomotives à leur démarrage. Juste après le passage à niveau, un embranchement vers les «sablières du Pinson» permet l’évacuation de ce matériau destiné aux fonderies et travaux de maçonnerie.

