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Fosse Thiers
La fosse Thiers est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Les deux puits commencent en 1856 et la fosse est en mesure d’extraire en 1860. Des terrils sont édifiés de l’autre côté de l’Escaut. Des cités sont bâties, ainsi qu’une église, des écoles, et une salle des fêtes.
À l’épreuve de deux guerres mondiales
La déclaration de guerre en 1914 provoque le départ massif des ouvriers et fait tomber la production de 627 à 57 tonnes/jour. L’évacuation de la population, le 5 octobre 1918, entraîne l’arrêt du travail. Quelques jours plus tard, l’armée allemande dynamite le cuvelage, il en résulte une venue d’eau importante. Presque toutes les installations du jour sont détruites.
Elle est reconstruite en 1919, une cokerie et une centrale électrique sont bâties à proximité.
En décembre 1925, la Compagnie des Mines d’Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le groupe de Valenciennes. La remise en marche est terminée et on retrouve une production de 705 tonnes/jour. La fosse Thiers poursuit alors sa marche ascendante pour atteindre son apogée de 1.100 tonnes/jour.
Avec la deuxième guerre mondiale, à l’arrivée de l’envahisseur allemand, le travail est interrompu le 17 mai 1940, l’épuisement est suspendu le lendemain à la suite du bombardement de la centrale de Thiers. La reprise se fait peu à peu et, dès 1942, le tonnage extrait frôle les 700 tonnes/ jour. Après la guerre, la fosse Thiers aux installations vieillissantes est destinée à disparaître. Il est prévu de concentrer la fosse Thiers sur la fosse Cuvinot, sise à Onnaing, à 2 720 mètres à l’est.
Le 31 décembre 1954, l’arrêt de l’extraction est effectif
Une bowette à l’étage 360 est creusée à partir de la fosse Cuvinot, ce qui permet d’exploiter par cette dernière le gisement restant à déhouiller. Pendant toute son exploitation, la fosse Thiers a fourni 14.539.500 tonnes de charbon. Il faut noter que les tonnages donnés sont évalués en brut, triés, après avoir été épierrés au criblage, mais avant que les fines soient passées au lavoir. De chaque puits, il est remonté en moyenne un tiers d’eau, un tiers de stériles et un tiers de charbon.
1967 Fermeture définitive de la fosse Thiers
La concentration est effective en 1955, date à laquelle la fosse Thiers cesse d’extraire après avoir remonté 14 540 000 tonnes de houille depuis sa mise en service.
Alors que le puits n°1 est inactif, le puits n°2 assure l’aérage et le service jusqu’à la fermeture, qui intervient en 1967. Les puits Thiers n°1 et 2, respectivement profonds de 608 et 607 mètres, sont remblayés en 1968. L’ensemble des installations est détruit.
Derniers vestiges de la fosse Thiers…
En 1991, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Thiers n°1 et 2. Il ne reste rien de la fosse. Les cités sont rénovées, et sont remarquables par le nombre de modèles différents de logement qu’elles contiennent. Les sites des terrils et de la fosse deviennent des espaces verts. Des exutoires de grisou sont installés sur les puits, et un sondage de décompression est entrepris. Les terrils sont exploités.
Classification des charbons
– Le charbon à faible teneur en matières volatiles : ce sont les maigres anthraciteux qui brûlent régulièrement avec peu de flammes (fosse La Grange).
– Le charbon à teneur moyenne de matières volatiles qui brûle régulièrement avec de bonnes flammes (fosse Thiers).
– Le charbon à teneur importante de matières volatiles : ce sont les charbons gras utilisés surtout à la production du coke (fosse Cuvinot à Onnaing).
Fosse Thiers
La fosse Thiers est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Les deux puits commencent en 1856 et la fosse est en mesure d’extraire en 1860. Des terrils sont édifiés de l’autre côté de l’Escaut. Des cités sont bâties, ainsi qu’une église, des écoles, et une salle des fêtes.
À l’épreuve de deux guerres mondiales
La déclaration de guerre en 1914 provoque le départ massif des ouvriers et fait tomber la production de 627 à 57 tonnes/jour. L’évacuation de la population, le 5 octobre 1918, entraîne l’arrêt du travail. Quelques jours plus tard, l’armée allemande dynamite le cuvelage, il en résulte une venue d’eau importante. Presque toutes les installations du jour sont détruites.
Elle est reconstruite en 1919, une cokerie et une centrale électrique sont bâties à proximité.
En décembre 1925, la Compagnie des Mines d’Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le groupe de Valenciennes. La remise en marche est terminée et on retrouve une production de 705 tonnes/jour. La fosse Thiers poursuit alors sa marche ascendante pour atteindre son apogée de 1.100 tonnes/jour.
Avec la deuxième guerre mondiale, à l’arrivée de l’envahisseur allemand, le travail est interrompu le 17 mai 1940, l’épuisement est suspendu le lendemain à la suite du bombardement de la centrale de Thiers. La reprise se fait peu à peu et, dès 1942, le tonnage extrait frôle les 700 tonnes/ jour. Après la guerre, la fosse Thiers aux installations vieillissantes est destinée à disparaître. Il est prévu de concentrer la fosse Thiers sur la fosse Cuvinot, sise à Onnaing, à 2 720 mètres à l’est.
Le 31 décembre 1954, l’arrêt de l’extraction est effectif
Une bowette à l’étage 360 est creusée à partir de la fosse Cuvinot, ce qui permet d’exploiter par cette dernière le gisement restant à déhouiller. Pendant toute son exploitation, la fosse Thiers a fourni 14.539.500 tonnes de charbon. Il faut noter que les tonnages donnés sont évalués en brut, triés, après avoir été épierrés au criblage, mais avant que les fines soient passées au lavoir. De chaque puits, il est remonté en moyenne un tiers d’eau, un tiers de stériles et un tiers de charbon.
1967 Fermeture définitive de la fosse Thiers
La concentration est effective en 1955, date à laquelle la fosse Thiers cesse d’extraire après avoir remonté 14 540 000 tonnes de houille depuis sa mise en service.
Alors que le puits n°1 est inactif, le puits n°2 assure l’aérage et le service jusqu’à la fermeture, qui intervient en 1967. Les puits Thiers n°1 et 2, respectivement profonds de 608 et 607 mètres, sont remblayés en 1968. L’ensemble des installations est détruit.
Derniers vestiges de la fosse Thiers…
En 1991, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Thiers n°1 et 2. Il ne reste rien de la fosse. Les cités sont rénovées, et sont remarquables par le nombre de modèles différents de logement qu’elles contiennent. Les sites des terrils et de la fosse deviennent des espaces verts. Des exutoires de grisou sont installés sur les puits, et un sondage de décompression est entrepris. Les terrils sont exploités.
Classification des charbons
– Le charbon à faible teneur en matières volatiles : ce sont les maigres anthraciteux qui brûlent régulièrement avec peu de flammes (fosse La Grange).
– Le charbon à teneur moyenne de matières volatiles qui brûle régulièrement avec de bonnes flammes (fosse Thiers).
– Le charbon à teneur importante de matières volatiles : ce sont les charbons gras utilisés surtout à la production du coke (fosse Cuvinot à Onnaing).
- Adolphe Thiers
Dont la fosse porte son nom
Né le 15 avril 1797 à Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye. C'est un avocat, journaliste, historien et homme d’État français. Il devient par la suite le 1er Président de la IIIe République (1871-1873). - 1906
Vue du carreau
Une vue du carreau de la fosse (installations de surface). - 1918
Bombardement
En 1918, lors de leur retraite, les Allemands dynamitent les deux puits, les galeries sont inondées. Les installations de surface sont complètement détruites.
Un spectacle de désolation ! - 1954
Fin d'activité de la fosse Thiers
À l'arrière-plan, à gauche, le terril La Grange.
Au premier plan, à droite, une passerelle métallique permet l’acheminement des schistes jusqu’au pied du terril. - 1856-1968
Puits de Thiers numéro 2
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Thiers no 1 et 2. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) y effectue des inspections chaque année. Il ne subsiste rien de la fosse.
Source : Wikipedia - Reconstitution d’une bowette
Qu’est-ce que c’est ?
Une bowette est une des galeries principales d’un charbonnage, qui part du puits vers la couche à exploiter. Ces galeries sont rectilignes et creusées avec une légère pente.
Source : Wikipedia

