14 CITÉ DU RIVAGE NOUVELLE

 

La CITÉ DU RIVAGE NOUVELLE

La cité du rivage nouvelle trouve son origine dans la cité du rivage ancienne (Le Fruitier) qui apparaît vers 1920-1925 au lieu-dit « les trente-deux* ». Elle se situe entre la rue Hoche et la rue Lamartine. A cette époque, la Compagnie des Mines d’Anzin prévoit d’agrandir le rivage Thiers et d’en accroître l’activité en intensifiant le transport fluvial. Elle décide donc de construire une grande cité moderne depuis la rue Hoche jusque l’Allée des Marronniers.

Un habitat typiquement minier

Un changement d’orientation commerciale limitant le développement de la gare d’eau stoppe ce grand projet immobilier qui se limitera à un programme de 139 logements. Pour le réaliser, elle s’inspire du concept « cité-jardin » qui vient d’Angleterre : habitat aéré, espaces libres, voiries sinueuses bordées d’arbres… Les logements accolés deux à deux, à l’exception de quelques groupes à 3 ou 4 demeures, sont en briques de terre cuite rouge. Ils comportent de nombreux éléments de décoration essentiellement des linteaux cintrés et des ressauts de briques vernissées blanches et turquoises.

De nouveaux types d’habitats apparaissent

La seconde guerre mondiale vient marquer la fin de l’ère des grandes Compagnies du Bassin minier. La nationalisation de l’exploitation minière bouleverse profondément les politiques architecturales et urbaines et donne naissance à de nouvelles formes d’habitats qui contrastent avec la sophistication des cités des Compagnies minières. Ces logements modernes constituent aujourd’hui 25% de l’ensemble des cités minières du Nord-Pas de Calais.

Pour pallier le manque d’habitations pour les retraités et les veuves, sont construits de petits logements dits « type 100 », d’une surface moyenne de 30 à 40 m2, puis des logements un peu plus grands dits « type 230 ». En brique, la construction se normalise, s’épure et tous les ornements disparaissent : encadrements en béton, toiture à une seule pente et en fibrociment, fenêtres filantes horizontales et menuiseries standardisées.

En 1954, de manière à accélérer le processus de construction, les Houillères adoptent le procédé « Camus » du nom de l’ingénieur qui l’a mis au point. Ce procédé utilise des panneaux de béton préfabriqués en usine. Ils sont ensuite assemblés sur le chantier à l’aide de grues. En quatorze jours, des logements sortent de terre.

Il existe deux types de camus

Les camus hauts apparaissent dès 1954 et se composent de deux niveaux habitables au-dessus d’un garage transformable éventuellement en chambre supplémentaire. Au premier étage, se trouvent le salon et la cuisine tandis que le second étage accueille deux chambres. Vers 1955, 66 camus de types C3 (3 pièces) et 80 logements en briques pour pensionnés sont comptabilisés.

Les camus bas sont construits à partir de 1959 et sont de plain-pied avec un séjour et deux chambres. Ils sont dotés de « toits–terrasses » et de fenêtres en métal plus larges que hautes.

*surface exprimée en mencaudée qui est une mesure agraire de 23 à 33 ares selon les localités.

 

La CITÉ DU RIVAGE NOUVELLE

La cité du rivage nouvelle trouve son origine dans la cité du rivage ancienne (Le Fruitier) qui apparaît vers 1920-1925 au lieu-dit « les trente-deux* ». Elle se situe entre la rue Hoche et la rue Lamartine. A cette époque, la Compagnie des Mines d’Anzin prévoit d’agrandir le rivage Thiers et d’en accroître l’activité en intensifiant le transport fluvial. Elle décide donc de construire une grande cité moderne depuis la rue Hoche jusque l’Allée des Marronniers.

Un habitat typiquement minier

Un changement d’orientation commerciale limitant le développement de la gare d’eau stoppe ce grand projet immobilier qui se limitera à un programme de 139 logements. Pour le réaliser, elle s’inspire du concept « cité-jardin » qui vient d’Angleterre : habitat aéré, espaces libres, voiries sinueuses bordées d’arbres… Les logements accolés deux à deux, à l’exception de quelques groupes à 3 ou 4 demeures, sont en briques de terre cuite rouge. Ils comportent de nombreux éléments de décoration essentiellement des linteaux cintrés et des ressauts de briques vernissées blanches et turquoises.

De nouveaux types d’habitats apparaissent

La seconde guerre mondiale vient marquer la fin de l’ère des grandes Compagnies du Bassin minier. La nationalisation de l’exploitation minière bouleverse profondément les politiques architecturales et urbaines et donne naissance à de nouvelles formes d’habitats qui contrastent avec la sophistication des cités des Compagnies minières. Ces logements modernes constituent aujourd’hui 25% de l’ensemble des cités minières du Nord-Pas de Calais.

Pour pallier le manque d’habitations pour les retraités et les veuves, sont construits de petits logements dits « type 100 », d’une surface moyenne de 30 à 40 m2, puis des logements un peu plus grands dits « type 230 ». En brique, la construction se normalise, s’épure et tous les ornements disparaissent : encadrements en béton, toiture à une seule pente et en fibrociment, fenêtres filantes horizontales et menuiseries standardisées.

En 1954, de manière à accélérer le processus de construction, les Houillères adoptent le procédé « Camus » du nom de l’ingénieur qui l’a mis au point. Ce procédé utilise des panneaux de béton préfabriqués en usine. Ils sont ensuite assemblés sur le chantier à l’aide de grues. En quatorze jours, des logements sortent de terre.

Il existe deux types de camus

Les camus hauts apparaissent dès 1954 et se composent de deux niveaux habitables au-dessus d’un garage transformable éventuellement en chambre supplémentaire. Au premier étage, se trouvent le salon et la cuisine tandis que le second étage accueille deux chambres. Vers 1955, 66 camus de types C3 (3 pièces) et 80 logements en briques pour pensionnés sont comptabilisés.

Les camus bas sont construits à partir de 1959 et sont de plain-pied avec un séjour et deux chambres. Ils sont dotés de « toits–terrasses » et de fenêtres en métal plus larges que hautes.

*surface exprimée en mencaudée qui est une mesure agraire de 23 à 33 ares selon les localités.