15 L’ESCAUT

 

L’Escaut

C’est un fleuve transfrontalier qui prend sa source à Gouy, dans l’Aisne, a une altitude de 95 mètres. Il traverse la Belgique et se jette en Mer du Nord à Flessingue (Vlissingen en néerlandais), au Pays Bas. Le fleuve, canalisé en grande partie, s’étend sur une longueur de 350 kilomètres. Plus de 250 barrages et écluses connectent de manière artificielle certaines parties du fleuve, ses affluents et canaux. En amont de Gand, il est maîtrisé sur une distance de 138 kilomètres. De sa source jusqu’à Gand, il s’appelle “Escaut Supérieur” ; entre Gand et Anvers, c’est “l’Escaut Maritime”, et au-delà d’Anvers, il est désigné comme “l’Escaut Occidental”. A la hauteur de Gand, il fait 65 mètres de large et à hauteur d’Anvers 450 mètres.

La rivière de l’Escaut

Sa structure actuelle est établie depuis la création du canal de Saint-Quentin entre 1802 et 1809. Avant cette date, elle avait un lit plus ou moins localisé avec des méandres et plusieurs cours d’eau, formant ainsi de nombreuses zones humides et étangs à travers la vallée.

À travers différents territoires

Le bassin versant de l’Escaut est caractérisé par différents paysages. Ces grands ensembles de paysages dits régionaux ont été définis dans l’Atlas des Paysages de la région Nord-Pas-de-Calais.
Selon les limites du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) de l’Escaut, quatre grands ensembles peuvent être remarqués sur le territoire :
• Le paysage minier ;
• Le paysage des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes ;
• Le paysage hennuyers ;
• Le paysage avesnois.

Le charbon transforme le visage de l’Escaut

La découverte des mines d’Anzin stimule les industries qui s’installent près du lieu d’extraction. En 1738, les négociants de Valenciennes demandent l’autorisation d’installer des raffineries de sucre. La clouterie royale, spécialisée pour la marine, s’installe à Marly. C’est la première entreprise sidérurgique s’installant près du charbon en dépit de l’absence du minerai de fer, venant de Cousolre près de la Sambre. Le transport fluvial reste le plus sûr et le meilleur marché. Le prix du trans port terrestre multiplie par trois le coût du matériau. L’exploitation d’un gisement de charbon de terre ne se réalise qu’à la condition qu’il se trouve à proximité d’une rivière navigable. La Compagnie charbonnière d’Anzin souhaite briser le monopole de la batellerie de Condé, qui détient l’exclusivité du transport du charbon sur l’Escaut, qu’il soit des Pays-Bas autrichiens ou des nouvelles fosses de Fresnes ou d’Anzin.

Tourisme fluvial

Le tourisme fluvial est très présent dans la région Nord-Pas-de-Calais, et notamment le long des canaux de l’Escaut et de Saint-Quentin. Ces derniers accueillent trois haltes nautiques pour les escales de courte durée : Bouchain, Fresnes sur Escaut, Les Rues des Vignes et deux ports de plaisance, Cambrai (accostage de 20 bateaux) et Valenciennes (64 bateaux). Ils sont fréquentés par des plaisanciers propriétaires ou locataires de leurs bateaux ainsi que des professionnels du transport de passagers (bateau promenade, péniche-hôtel, paquebot fluvial).

Afin de compléter l’offre touristique, des circuits de randonnées sont proposés par Voies Navigables de France (VNF) et les offices de tourisme le long des voies d’eau et empruntant les chemins de halage.

 

L’Escaut

C’est un fleuve transfrontalier qui prend sa source à Gouy, dans l’Aisne, a une altitude de 95 mètres. Il traverse la Belgique et se jette en Mer du Nord à Flessingue (Vlissingen en néerlandais), au Pays Bas. Le fleuve, canalisé en grande partie, s’étend sur une longueur de 350 kilomètres. Plus de 250 barrages et écluses connectent de manière artificielle certaines parties du fleuve, ses affluents et canaux. En amont de Gand, il est maîtrisé sur une distance de 138 kilomètres. De sa source jusqu’à Gand, il s’appelle “Escaut Supérieur” ; entre Gand et Anvers, c’est “l’Escaut Maritime”, et au-delà d’Anvers, il est désigné comme “l’Escaut Occidental”. A la hauteur de Gand, il fait 65 mètres de large et à hauteur d’Anvers 450 mètres.

La rivière de l’Escaut

Sa structure actuelle est établie depuis la création du canal de Saint-Quentin entre 1802 et 1809. Avant cette date, elle avait un lit plus ou moins localisé avec des méandres et plusieurs cours d’eau, formant ainsi de nombreuses zones humides et étangs à travers la vallée.

À travers différents territoires

Le bassin versant de l’Escaut est caractérisé par différents paysages. Ces grands ensembles de paysages dits régionaux ont été définis dans l’Atlas des Paysages de la région Nord-Pas-de-Calais.
Selon les limites du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) de l’Escaut, quatre grands ensembles peuvent être remarqués sur le territoire :
• Le paysage minier ;
• Le paysage des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes ;
• Le paysage hennuyers ;
• Le paysage avesnois.

Le charbon transforme le visage de l’Escaut

La découverte des mines d’Anzin stimule les industries qui s’installent près du lieu d’extraction. En 1738, les négociants de Valenciennes demandent l’autorisation d’installer des raffineries de sucre. La clouterie royale, spécialisée pour la marine, s’installe à Marly. C’est la première entreprise sidérurgique s’installant près du charbon en dépit de l’absence du minerai de fer, venant de Cousolre près de la Sambre. Le transport fluvial reste le plus sûr et le meilleur marché. Le prix du trans port terrestre multiplie par trois le coût du matériau. L’exploitation d’un gisement de charbon de terre ne se réalise qu’à la condition qu’il se trouve à proximité d’une rivière navigable. La Compagnie charbonnière d’Anzin souhaite briser le monopole de la batellerie de Condé, qui détient l’exclusivité du transport du charbon sur l’Escaut, qu’il soit des Pays-Bas autrichiens ou des nouvelles fosses de Fresnes ou d’Anzin.

Tourisme fluvial

Le tourisme fluvial est très présent dans la région Nord-Pas-de-Calais, et notamment le long des canaux de l’Escaut et de Saint-Quentin. Ces derniers accueillent trois haltes nautiques pour les escales de courte durée : Bouchain, Fresnes sur Escaut, Les Rues des Vignes et deux ports de plaisance, Cambrai (accostage de 20 bateaux) et Valenciennes (64 bateaux). Ils sont fréquentés par des plaisanciers propriétaires ou locataires de leurs bateaux ainsi que des professionnels du transport de passagers (bateau promenade, péniche-hôtel, paquebot fluvial).

Afin de compléter l’offre touristique, des circuits de randonnées sont proposés par Voies Navigables de France (VNF) et les offices de tourisme le long des voies d’eau et empruntant les chemins de halage.

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