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Écluse de la Folie
Léonard de Vinci, à la fin du XVème siècle, invente des vannes adaptées aux portes permettant le remplissage ou le vidage du sas. Cette action peut se réaliser également au moyen d’aqueducs ou tambours, munis de vannes. Les écluses à sas possèdent deux portes l’une à l’amont, l’autre en aval. Ces portes jouent le rôle de barrage retenant l’eau d’un bief entier. La porte amont fait barrage quasi en permanence, sauf lors- qu’un bateau avalant (allant vers l’aval) entre dans le sas. C’est alors la porte aval qui sert de barrage et contient l’eau appelée !’éclusée. Le sas n’est autre qu’un ascenseur à bateau. L’eau introduite dans le bassin monte ou descend suivant le principe des vases communicants. A chaque passage de bateau, la perte d’eau est assez considérable. Pour l’économiser on réalise un bassin d’épargne, retenant une partie de l’eau au moment de la vidange du sas, celle-ci est restituée au prochain passage montant.
Les origines de l’écluse de la Folie
C’est à la Folie (le plus ancien quartier de la commune) que choisissent les “Ponts et Chaussées”, pour construire une écluse à sas et poursuivre les travaux de redressement de l’Escaut, jusqu’à Condé pour améliorer l’activité fluviale en 1837.
En 1932, elle est automatisée afin de répondre à l’augmentation du trafic fluvial, en raison du transport du charbon.
Une nouvelle écluse de la Folie, voit le jour en 1975, à proximité du pont de chemin de fer Saint-Guillaume. L’ouvrage a une longueur totale de 182 mètres et 144 mètres de longueur utile, une largeur de 12 mètres (la vieille écluse faisait 85 mètres sur 7,50 m). La chute d’eau est de 3,03 m. La construction a exigé un tonnage de 67 000 m» de remblais et 13 000 m3 de béton. La cabine de commande possède des appareils de contrôle et de surveillance dont deux caméras de télévision.
Retrouvez en vidéo, un reportage réalisé en novembre 2007 sur l’écluse et son fonctionnement
Écluse de la Folie
Léonard de Vinci, à la fin du XVème siècle, invente des vannes adaptées aux portes permettant le remplissage ou le vidage du sas. Cette action peut se réaliser également au moyen d’aqueducs ou tambours, munis de vannes. Les écluses à sas possèdent deux portes l’une à l’amont, l’autre en aval. Ces portes jouent le rôle de barrage retenant l’eau d’un bief entier. La porte amont fait barrage quasi en permanence, sauf lors- qu’un bateau avalant (allant vers l’aval) entre dans le sas. C’est alors la porte aval qui sert de barrage et contient l’eau appelée !’éclusée. Le sas n’est autre qu’un ascenseur à bateau. L’eau introduite dans le bassin monte ou descend suivant le principe des vases communicants. A chaque passage de bateau, la perte d’eau est assez considérable. Pour l’économiser on réalise un bassin d’épargne, retenant une partie de l’eau au moment de la vidange du sas, celle-ci est restituée au prochain passage montant.
Les origines de l’écluse de la Folie
C’est à la Folie (le plus ancien quartier de la commune) que choisissent les “Ponts et Chaussées”, pour construire une écluse à sas et poursuivre les travaux de redressement de l’Escaut, jusqu’à Condé pour améliorer l’activité fluviale en 1837.
En 1932, elle est automatisée afin de répondre à l’augmentation du trafic fluvial, en raison du transport du charbon.
Une nouvelle écluse de la Folie, voit le jour en 1975, à proximité du pont de chemin de fer Saint-Guillaume. L’ouvrage a une longueur totale de 182 mètres et 144 mètres de longueur utile, une largeur de 12 mètres (la vieille écluse faisait 85 mètres sur 7,50 m). La chute d’eau est de 3,03 m. La construction a exigé un tonnage de 67 000 m» de remblais et 13 000 m3 de béton. La cabine de commande possède des appareils de contrôle et de surveillance dont deux caméras de télévision.
Retrouvez en vidéo, un reportage réalisé en novembre 2007 sur l’écluse et son fonctionnement
- L'écluse
Un lieu de vie convivial
Il est courant de rencontrer des riverains venus troquer légumes et fruits de leur production en échange d’un sac de charbon ou de quelques kilos de grains. - 1918
Le pont des vaches
Dynamité lors de la retraite des allemands en 1918, le pont tournant est remplacé par une passerelle provisoire en bois, entraînant l’arrêt de la navigation. - 1920
L’ancien pont des vaches
La passerelle est démontée et remplacée par un pont-levis. La navigation est rétablie. - La maison éclusière
La vieille écluse
Manoeuvrée manuellement, elle ne permet le passage que d’une seule péniche à la fois. c’est un travail pénible car il faut faire tourner une grosse manivelle pour ouvrir et fermer les portes de l’écluse. - 1950
Nouvelle écluse
Construite en 1932 elle est dotée de lourdes portes en acier et permet le passage de deux péniches à la fois. - 1960
Gros plan sur l’écluse
A gauche, la vieille écluse est utilisée comme barrage pour réguler le niveau du fleuve.

