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la famille Farineau
Qui sont les Farineau dont la place de la mairie porte le nom depuis la dernière guerre ?
La famille Farineau habite en 1940 dans les rues Danton et Ledru-Rollin à Bruay. Plusieurs de ses membres s’étaient engagés très tôt dans la Résistance, en particulier Arthur, âgé de 64 ans en 1940, et ses deux fils, Arthur, 40 ans, surveillant aux fours à coke (époux de Rosalie Marissiaux et père d’Éliane), et Léon, 34 ans, ouvrier aux ateliers de Thiers (époux de Clémentine Decker, dont la rue de l’église porte le nom). Ces patriotes hébergent à plusieurs reprises des résistants recherchés par la Gestapo, opèrent des sabotages sur les voies ferrées et le matériel minier.
En août 1944, dans le cadre du plan « Tortue » visant à empêcher l’arrivée de renforts lors de la retraite allemande, ils acceptent de cacher dans des remises des armes et des munitions parachutées et destinées aux FTPF.
Le 24 août, arrêtés par la Gestapo alors qu’ils s’affairent à l’arrachage de pommes de terre dans le jardin rue Danton, Arthur, ses deux fils et Clémentine sont emmenés à la Kommandantur. Ils y sont affreusement mutilés et torturés mais ils ne livrèrent aucun nom, rien qui put servir l’ennemi. Ils seront fusillés, le 31 août 1944, veille de la Libération…
La place de la Mairie, avant de devenir la place des Farineau au fil du temps
En 1788 est décidée la construction d’une mairie au lieu-dit « les Quatorze » : c’est un petit bâtiment doté d’une salle de classe, le long de la chaussée reliant Valenciennes à Condé.
En 1877, très dégradée, elle est démolie et le maire Auguste Hautcœur procède aussitôt à la mise en service de la nouvelle mairie. Devant, une grande place bordée de marronniers accueille fêtes foraines et luttes de jeu de balle. A l’arrière, un bâtiment abrite le matériel communal et sert de local aux pompiers.
Vers 1925, sous l’impulsion d’Alphée Delannoy, la place est pourvue d’un éclairage public.
En 1973, Berthe Manouvrier inaugure une extension de l’édifice avec des bureaux installés dans un centre administratif.
En 2018, après la construction du pôle social, Sylvia Duhamel lance d’ambitieux travaux de rénovation et d’extension de l’hôtel de ville. La place avec un stationnement mieux organisé, un aménagement paysager arboré et un espace piétonnier propre à la détente devient le lieu de vie de la ville.
la famille Farineau
Qui sont les Farineau dont la place de la mairie porte le nom depuis la dernière guerre ?
La famille Farineau habite en 1940 dans les rues Danton et Ledru-Rollin à Bruay. Plusieurs de ses membres s’étaient engagés très tôt dans la Résistance, en particulier Arthur, âgé de 64 ans en 1940, et ses deux fils, Arthur, 40 ans, surveillant aux fours à coke (époux de Rosalie Marissiaux et père d’Éliane), et Léon, 34 ans, ouvrier aux ateliers de Thiers (époux de Clémentine Decker, dont la rue de l’église porte le nom). Ces patriotes hébergent à plusieurs reprises des résistants recherchés par la Gestapo, opèrent des sabotages sur les voies ferrées et le matériel minier.
En août 1944, dans le cadre du plan « Tortue » visant à empêcher l’arrivée de renforts lors de la retraite allemande, ils acceptent de cacher dans des remises des armes et des munitions parachutées et destinées aux FTPF.
Le 24 août, arrêtés par la Gestapo alors qu’ils s’affairent à l’arrachage de pommes de terre dans le jardin rue Danton, Arthur, ses deux fils et Clémentine sont emmenés à la Kommandantur. Ils y sont affreusement mutilés et torturés mais ils ne livrèrent aucun nom, rien qui put servir l’ennemi. Ils seront fusillés, le 31 août 1944, veille de la Libération…
La place de la Mairie, avant de devenir la place des Farineau au fil du temps
En 1788 est décidée la construction d’une mairie au lieu-dit « les Quatorze » : c’est un petit bâtiment doté d’une salle de classe, le long de la chaussée reliant Valenciennes à Condé.
En 1877, très dégradée, elle est démolie et le maire Auguste Hautcœur procède aussitôt à la mise en service de la nouvelle mairie. Devant, une grande place bordée de marronniers accueille fêtes foraines et luttes de jeu de balle. A l’arrière, un bâtiment abrite le matériel communal et sert de local aux pompiers.
Vers 1925, sous l’impulsion d’Alphée Delannoy, la place est pourvue d’un éclairage public.
En 1973, Berthe Manouvrier inaugure une extension de l’édifice avec des bureaux installés dans un centre administratif.
En 2018, après la construction du pôle social, Sylvia Duhamel lance d’ambitieux travaux de rénovation et d’extension de l’hôtel de ville. La place avec un stationnement mieux organisé, un aménagement paysager arboré et un espace piétonnier propre à la détente devient le lieu de vie de la ville.
- 1877
Vue de la nouvelle mairie
En 1877, la mairie dont la construction a démarré en 1873 est en service et la grande place est bordée de marronniers. - 1906
Sur la place pas de route
Un trottoir qui se prolonge par un sentier vers la rue Pilette (aujourd’hui la rue Emile Zola). - 1923
Aprés la guerre 1914-1918
Les marronniers qui bordaient la place ont été abattus par les allemands. - 1928
Aménagement
Sous l’impulsion de son maire Alphée Delannoy, la place vient d’être dotée d’un éclairage public. - 1936
La place en terre battue semble vide
Au fond, à gauche une voyette (chemin étroit) permet de rejoindre la « flaque », une grande mare qui sert d’abreuvoir aux chevaux. - 1970
De nouveaux magasins
La place macadamisée accueille de nouveaux commerces : supermarché EGE et MOBIREV (meubles et électroménager).
A droite, une chaussée étroite mène à la toute récente résidence Barbusse.


