17 ÉGLISE SAINTE-PHARAÏLDE

 

Église Sainte-Pharaïlde

Pharaïlde est née en Belgique (650-740), dans l’actuel Brabant.  Elle vit à Steenockerzeel et passe une bonne partie de sa vie à Bruay-sur-l’Escaut où elle réalise trois miracles.  Sa famille possède beaucoup de biens dans ce qui est actuellement le Hainaut et le Brabant. Son père s’appelle Thierri (Duiderik en Flamand), un noble qui accompagnait le roi dans ses campagnes. Comme toutes les filles de bonnes familles de l’époque, elle reçoit une solide éducation religieuse au monastère de Nivelle, dirigée par Sainte Gertrude. Fille noble, elle ne choisit pas son époux et on la marie avec Guy, le fils d’Othon, un chef d’une tribu saxonne établie à Bruay-sur-l’Escaut. Lors d’une partie de chasse à cheval, Guy se blesse gravement. Pharaïlde le soigne, il se remet lentement mais meurt de maladie. Veuve et seule très vite, elle rend d’innombrables services à la population, grâce à ses moyens et son savoir.

Les miracles de Sainte-Pharaïlde

À Bruay-sur-l’Escaut, elle fait jaillir une source en frappant le sol de son fuseau pour étancher la soif des ouvriers qui travaillent aux champs et qui n’ont rien à boire.

Dans un de ses domaines de Bruay ou de Steenockerzeel, suivant les versions des historiens, une troupe d’oies sauvages vient se poser. Un domestique en capture une et la mange en famille. Pharaïlde l’apprenant, demande qu’on lui apporte les restes de l’oie et lui rend la vie.

Le troisième miracle est celui des trois pains en pierre. Une dame demande à sa voisine de la dépanner en pain. Cette dernière refuse, prétextant qu’elle n’en a pas alors qu’elle vient d’en porter au four et, sous l’insistance de la première, dit : « Que Dieu et Sainte-Pharaïlde changent mes pains en pierre si j’en ai plus d’un demi chez moi ». Quelle ne fût pas sa surprise en rentrant chez elle et en ouvrant la huche à pain de trouver des pierres à la place de ses pains !

L’histoire de l’église Sainte-Pharaïlde

Si l’on remonte loin dans le passé, la première “basilicula sanctae Pharaïldis” a été détruite par une invasion normande entre 879 et 883. La seconde église daterait du Xème siècle.

Jusqu’en 1867, date de la création du cimetière sur la route nationale, un cimetière de 11 ares entoure l’église du centre-ville mais il est mal adapté aux besoins des habitants et il faut souvent faire de la place en exhumant des corps avant d’enterrer de nouvelles personnes.

Dans le centre-ville, en 1891, on construit une nouvelle église, dédiée à Sainte-Pharaïlde, à la place de l’ancienne. En 1893, lors de sa construction, le cénotaphe de sainte-Pharaïlde est découvert sous le choeur de l’ancienne église alors en cours de démolition. Il date du XIIème siècle.

L’église possède également un reliquaire de Sainte-Pharaïlde, réalisé au XVème siècle par l’orfèvre Gilles Steclin. Ce reliquaire en argent ciselé est une pièce unique par la finesse de son exécution.

L’église sera dynamitée par les Allemands durant la première guerre mondiale. Ils y enlèvent la cloche de 700 kg, fondue en 1665. Elle sera remplacée par Germaine-Marie le 27 avril 1924. Le coq de la girouette date de 1980, remplaçant l’ancien.

Présentant des signes de dégradations avancées, l’édifice a été entièrement restaurée avec des travaux s’échelonnant entre 2021 et 2024.

 

Église Sainte-Pharaïlde

Pharaïlde est née en Belgique (650-740), dans l’actuel Brabant.  Elle vit à Steenockerzeel et passe une bonne partie de sa vie à Bruay-sur-l’Escaut où elle réalise trois miracles.  Sa famille possède beaucoup de biens dans ce qui est actuellement le Hainaut et le Brabant. Son père s’appelle Thierri (Duiderik en Flamand), un noble qui accompagnait le roi dans ses campagnes. Comme toutes les filles de bonnes familles de l’époque, elle reçoit une solide éducation religieuse au monastère de Nivelle, dirigée par Sainte Gertrude. Fille noble, elle ne choisit pas son époux et on la marie avec Guy, le fils d’Othon, un chef d’une tribu saxonne établie à Bruay-sur-l’Escaut. Lors d’une partie de chasse à cheval, Guy se blesse gravement. Pharaïlde le soigne, il se remet lentement mais meurt de maladie. Veuve et seule très vite, elle rend d’innombrables services à la population, grâce à ses moyens et son savoir.

Les miracles de Sainte-Pharaïlde

À Bruay-sur-l’Escaut, elle fait jaillir une source en frappant le sol de son fuseau pour étancher la soif des ouvriers qui travaillent aux champs et qui n’ont rien à boire.

Dans un de ses domaines de Bruay ou de Steenockerzeel, suivant les versions des historiens, une troupe d’oies sauvages vient se poser. Un domestique en capture une et la mange en famille. Pharaïlde l’apprenant, demande qu’on lui apporte les restes de l’oie et lui rend la vie.

Le troisième miracle est celui des trois pains en pierre. Une dame demande à sa voisine de la dépanner en pain. Cette dernière refuse, prétextant qu’elle n’en a pas alors qu’elle vient d’en porter au four et, sous l’insistance de la première, dit : « Que Dieu et Sainte-Pharaïlde changent mes pains en pierre si j’en ai plus d’un demi chez moi ». Quelle ne fût pas sa surprise en rentrant chez elle et en ouvrant la huche à pain de trouver des pierres à la place de ses pains !

L’histoire de l’église Sainte-Pharaïlde

Si l’on remonte loin dans le passé, la première “basilicula sanctae Pharaïldis” a été détruite par une invasion normande entre 879 et 883. La seconde église daterait du Xème siècle.

Jusqu’en 1867, date de la création du cimetière sur la route nationale, un cimetière de 11 ares entoure l’église du centre-ville mais il est mal adapté aux besoins des habitants et il faut souvent faire de la place en exhumant des corps avant d’enterrer de nouvelles personnes.

Dans le centre-ville, en 1891, on construit une nouvelle église, dédiée à Sainte-Pharaïlde, à la place de l’ancienne. En 1893, lors de sa construction, le cénotaphe de sainte-Pharaïlde est découvert sous le choeur de l’ancienne église alors en cours de démolition. Il date du XIIème siècle.

L’église possède également un reliquaire de Sainte-Pharaïlde, réalisé au XVème siècle par l’orfèvre Gilles Steclin. Ce reliquaire en argent ciselé est une pièce unique par la finesse de son exécution.

L’église sera dynamitée par les Allemands durant la première guerre mondiale. Ils y enlèvent la cloche de 700 kg, fondue en 1665. Elle sera remplacée par Germaine-Marie le 27 avril 1924. Le coq de la girouette date de 1980, remplaçant l’ancien.

Présentant des signes de dégradations avancées, l’édifice a été entièrement restaurée avec des travaux s’échelonnant entre 2021 et 2024.